Un Fonds pour l’industrie genevoise

Avec la décision de ne plus soutenir le cours de 1.20 franc pour un euro, la Banque nationale suisse (BNS) a capitulé devant les spéculateurs et les milieux financiers. Les effets sur l’emploi dans l’industrie genevoise sont encore incertains.

De nombreux employeurs tentent déjà de reporter les risques de la fluctuation du taux de change sur les travailleurs, en baissant les salaires ou en augmentant le temps de travail. Les délégués syndicaux de l’industrie genevoise, secteur qui a déjà subi des baisses de salaire ces dernières années, refusent de payer le prix d’une crise dont ils ne sont pas responsables.

Pour un fonds d’aide

Les délégués demandent aux autorités genevoises de soutenir les entreprises qui ont réellement subi l’impact du franc fort. Ce soutien pourrait prendre la forme d’un fonds d’aide cantonal pouvant fournir des subventions ciblées, des prêts ou des cautionnements pour maintenir l’emploi menacé et assurer les entreprises contre les fluctuations sur les marchés des devises.