Succès «partiel» pour les grévistes genevois

Après deux jours de grève, le personnel de l’entreprise Mecalp Technology à Meyrin (GE) enregistre une première victoire d’étape : l’entreprise a abandonné toute mesure de baisse des salaires de 10% et est revenue sur sa décision, prononcée hier matin, de licencier trois collaborateurs. Cependant, aucun accord n’a été trouvé quant à la prolongation du temps de travail de 40 heures à 43 heures exigée par la direction. Le personnel a décidé aujourd’hui de saisir une commission d’arbitrage afin d’obliger la direction à entamer les négociations.

Initialement prévue comme une pause d’avertissement à midi, une grève à proprement dite a débuté hier matin après que la direction ait procédé au licenciement de 3 employés. Ces derniers avaient refusé de signer une modification de leur contrat de travail qui stipulait une réduction de salaire et une prolongation des heures de travail. La direction motive son inadmissible décision par les conséquence d’un franc fort en rapport à l’euro sur la marche de ses affaires.

Un protocole d’accord, négocié avec l’administrateur de la société, prévoyant la suspension de la prolongation du temps de travail en faveur d’une démarche de conciliation auprès de la Chambre des relations collectives du travail, a été refusée par le président de la société. Les parties ont été convoquées le 17 mars pour une séance de conciliation. Dans cette attente, le travail a repris ce jeudi matin.