La jeunesse Unia réclame de meilleures conditions pour les apprenti-e-s

Plus de la moitié des jeunes doivent régulièrement travailler plus que les 9 heures par jour permises par la loi.

A l’occasion de la rentrée scolaire, la jeunesse Unia demande à ce que les conditions de travail des apprenti-e-s soient enfin améliorées.

Le baromètre des places d’apprentissage des cantons a annoncé que près de 10'000 places d’apprentissage sont encore vacantes en Suisse. Les jeunes ne trouvent pas intéressant de débuter une formation dans les métiers mal payés du commerce de détail, dans le bâtiment et la restauration.

Des conditions de travail insatisfaisantes

Le rapport sur les conditions de travail des apprenti-e-s diffusé l’année dernière par Unia a révélé de nombreuses carences. Plus de la moitié des jeunes doivent régulièrement travailler plus que les 9 heures par jour permises par la loi et un quart d’entre eux ne reçoit aucune compensation, que cela soit en temps ou en argent.

Abolir les bas salaires

La jeunesse Unia réclame des mesures pour inverser cette tendance. Des conditions de travail attractives sont nécessaires durant et après l’apprentissage. Il faut mettre fin à la pratique des bas salaires dans la formation. En outre, des possibilités de formation continue après l’apprentissage sont nécessaires. Ce sont avant tout les bonnes perspectives qui rendent un métier attractif pour les apprentis.