Oui à une meilleure protection, non aux contingents discriminatoires

Unia condamne la proposition du Conseil fédéral pour la mise en œuvre de l’initiative « contre l’immigration de masse » (art. 121a Cst.). Les contingents ne sont pas acceptables. Par contre, il est nécessaire de renforcer la protection des salaires et des conditions de travail.

La proposition de réguler l’immigration par des contingents n’est pas recevable, car les quotas engendrent les discriminations. C’est la porte ouverte à la pression sur les salaires, comme on l’a vu avec le statut de saisonnier.

Durcir les mesures d’accompagnement

Beaucoup de gens craignent pour leur salaire, leurs conditions de travail et leur emploi. La réponse d’Unia est de les protéger tous, en améliorant les mesures d’accompagnement. Il est inconcevable que le Conseil fédéral choisisse d’ignorer les soucis de la population et renonce à étendre les mesures d’accompagnement.

Les propositions d’Unia

Les syndicats ont présenté diverses propositions visant à améliorer ces mesures d’accompagnement :

  • Le renforcement des conventions collectives de travail (CCT) : le seul moyen de garantir l’application de salaires minimums et de normes de travail, c’est de les rendre obligatoires pour tous les patrons d’une branche.
  • Davantage de contrôles et des sanctions sévères : il faut plus de ressources à disposition pour étendre les contrôles nécessaires. En cas de sous-enchère salariale, les contrôleurs doivent pouvoir ordonner l’arrêt du travail. Et les syndicats doivent avoir libre accès aux postes de travail.
  • Une meilleure protection contre les licenciements : surtout pour les travailleuses-eurs âgés plus de 50 ans qui doivent être mieux protégé-e-s.