Le personnel de GaleniCare se bat pour un plan social

Les salarié-e-s demandent un calendrier de négociation définitif.

Après le refus de GaleniCare Management SA de négocier un véritable plan social, le personnel a organisé ce matin une action de protestation devant le siège de la société à St-Sulpice (VD), dont la fermeture est programmée en 2017.

Le personnel réclame l’ouverture immédiate des négociations, de la transparence sur l’organigramme après restructuration et des mesures d’accompagnement tant pour le personnel transféré que pour ceux qui renoncent à travailler au siège bernois.

Un processus contesté par la majorité du personnel

Le 2 mai dernier, GaleniCare Management SA (Sun Store et Amavita) a communiqué sa décision de fermer son unique site de Suisse romande établi à Saint-Sulpice (VD). Une claire majorité des salarié-e-s (50 salarié-e-s sur les 80) conteste vigoureusement le processus imposé par la direction dans le cadre de sa délocalisation au siège de Berne.

GaleniCare refuse la négociation

Dès l’annonce de restructuration, les employé-e-s ont proposé plusieurs dates à la direction en vue d’entamer une négociation, sans succès. GaleniCare fait tout pour exclure Unia du processus malgré le mandat donné par les salarié-e-s. Les revendications des salarié-e-s sont pourtant simples et légitimes.

Le personnel demande notamment de véritables mesures d’accompagnement pour les salarié-e-s qui voient leur emploi transféré à plus de 100km de St-Sulpice, ainsi qu’un plan social négocié pour les personnes qui ne pourraient accepter un nouvel emploi à Berne.

Par leur action, les salarié-e-s demandent un calendrier de négociation définitif et ratifié entre Unia et GaleniCare. Si l’entreprise n’accepte toujours pas la voie du partenariat social, de nouvelles mesures seront prises.