Second œuvre: les patrons résilient la convention

Sans CCT, le risque de sous-enchère salariale est accru.

Les employeurs du second œuvre romand ont résilié la convention collective de travail pour le 1er janvier 2017. A cette date, les conditions de travail ne seront plus garanties pour 25 000 salarié-e-s. Cet acte irresponsable attisera le dumping salarial. Les syndicats entreprendront des actions de protestation pour faire revenir les employeurs à la table des négociations.

Avec cette résiliation, ce sont entre autre les salaires minimaux, le treizième salaire, la cinquième semaine de vacances et les protections accrues contre le licenciement des travailleurs de plus de 50 ans qui ne seront plus garantis.

Cette situation ouvre grand la porte au dumping salarial et à la loi de la jungle. Ce sont avant tout les salarié-e-s de la branche, déjà soumis à des conditions de travail rudes, qui en feront les frais.

Actions de protestation prévues

Cette résiliation est un très mauvais signal. Les syndicats appellent à la mobilisation des salarié-e-s de la branche pour défendre leur CCT. Des actions de protestation auront lieu partout en Suisse romande ces prochaines semaines pour obtenir un accord digne de ce nom.

Les conditions matérielles des salarié-e-s doivent s’améliorer. D’autant plus que leur pouvoir d’achat se réduit, notamment en raison des hausses constantes des assurances maladie.