Les salarié-e-s sont sous pression

Des journées de travail à rallonge et le travail durant le temps libre sont les causes de stress les plus fréquentes.

La sixième enquête européenne sur les conditions de travail (EWCS) le confirme: en Suisse, la flexibilisation s’effectue unilatéralement aux dépens des employé-e-s. Ils sont toujours plus sous pression.

Les résultats mettent en lumière la forte pression subie par les employé-e-s. Elle se manifeste en particulier par des cadences de travail élevées et un recul des possibilités de codécision. Délais restreints, longues journées et travail pendant ses loisirs constituent les principaux facteurs de stress.

Flexibilisation unilatérale aux dépens du personnel

L’analyse que le SECO fait de cette enquête invite elle aussi à ne pas confondre la liberté des employé-e-s d’aménager leurs horaires avec les exigences patronales de flexibilité. Cette flexibilisation s’effectue unilatéralement aux dépens des salarié-e-s. S'y ajoute la pression de devoir être atteignable en permanence.

Il faut repousser les attaques contre la loi sur le travail

Tout cela rend d'autant plus incompréhensibles les interventions parlementaires récentes qui mettent en danger les mesures légales visant à protéger la santé (enregistrement du temps de travail, durée hebdomadaire maximale du travail, respect des périodes de repos). Unia combattra par tous les moyens ces initiatives néfastes.