Conférence de branche du commerce de détail Unia: pas de guerre des prix aux dépens de la santé du personnel!

Les délégué-e-s du commerce de détail d’Unia redoutent un stress accru en fin d’année.

Quelque 40 membres d’Unia du commerce de détail se sont réunis pour leur conférence de branche annuelle à Berne, consacrée à l’intensification et la flexibilisation du travail dans la vente. Dans une résolution, ils demandent plus de personnel, le strict respect des temps de repos et de pause, et la possibilité de terminer le travail de bonne heure les 24 et 31 décembre.

Les journées de guerre des prix, fin novembre, puis la période de Noël entraîneront à nouveau des chiffres d’affaires record dans le commerce traditionnel et des commandes record dans le commerce en ligne.

Cela n’est possible que parce que le personnel accomplit un travail considérable en très peu de temps. Cette période génère un énorme stress, beaucoup de fatigue et d’heures supplémentaires. Les nocturnes et le travail dominical sont fréquents. La pression est forte, en particulier pour les employé-e-s ayant des obligations familiales.

Une résolution pour plus de personnel

Dans une résolution adoptée lors de la conférence de branche, le personnel demande :

  • Le strict respect des temps de repos et de pause (pas de semaine de six jours)
  • La compensation des heures supplémentaires (dans les deux mois)
  • Des suppléments sans conditions pour le travail du soir et du dimanche
  • La fin du travail plus tôt (16h00) les 24 et 31 décembre
  • Des plannings de travail qui soient conciliables avec la vie de famille et privée (selon la loi, respectivement les CCT)
  • Plus de personnel, pour alléger la charge de travail supplémentaire
  • Une réduction de la durée du travail et une limitation de la journée de travail (10 h au maximum au lieu de 14 actuellement)
  • L'arrêt du travail sur appel

Reconnaissance et revalorisation

Pour les membres d’Unia actifs dans la vente, la branche du commerce de détail a besoin de plus de reconnaissance et d’une revalorisation, par exemple par des hausses générales des salaires et par l’amélioration des conditions de travail via CCT pour toute la Suisse ainsi qu’une offensive de formation continue.