CEVA Logistics doit verser l'augmentation de salaire promise

2% d'augmentation de salaire promis - Rien payé en janvier. CEVA : Stop au vol des salaires! (photo : Unia)

Les agent-e-s logistiques de CEVA Logistics ont manifesté en septembre 2023 à Neuendorf. (photo: Manu Friederich)

Les agent-e-s logistiques de CEVA Logistics ont lutté pendant plusieurs mois pour de meilleurs salaires. En décembre, l’entreprise leur a promis une augmentation de deux pour cent. Les salarié-e-s n’ont encore rien vu venir jusqu’à présent.

Entre septembre et décembre, les quelque 300 ouvrières et ouvriers - à 90% des femmes - qui traitent les retours de Zalando chez CEVA Logistics à Neuendorf (SO) ont lutté pour une amélioration de leurs conditions de travail extrêmement précaires et de leurs salaires inférieurs à 3500 francs. Après avoir été sourde aux courriers et aux actions de protestation, l’entreprise a fini par céder devant la menace du personnel de se mettre en grève.

Des améliorations promises

CEVA Logistics a promis une augmentation générale des salaires de 2%, un treizième salaire et l’introduction progressive d'une cinquième semaine de vacances (un jour de vacances supplémentaires dans l’immédiat cette année). L’entreprise a également promis d’engager plus de personnel fixe, la moitié des effectifs étant constituée de temporaires.

Les salarié-e-s demandent une mise en œuvre rapide

Le treizième salaire et le jour de vacances supplémentaire devrait effectivement être introduits cette année. Mais le personnel attend toujours l'augmentation de salaire promise pour début 2024.

Lutte des femmes pour de meilleurs salaires à la veille du 8 mars

Aujourd'hui, le personnel et le syndicat Unia exigent que CEVA Logistics tienne sa promesse et augmente tous les salaires de la somme promise, avec effet rétroactif au 1er janvier. Lors d'une assemblée, les salarié-e-s ont souligné l'importance de la lutte collective des femmes au travail, particulièrement dans le contexte de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars.

Il faut des négociations

Les salarié-e-s exigent également que la direction de l'entreprise s'assoie à une table avec le syndicat qu'ils ont mandaté pour enfin discuter d’autres améliorations indispensables des conditions de travail.