Generali doit respecter ses engagements

Malgré l’accord signé sur la procédure de consultation sous l’égide du Canton de Vaud, Generali a refusé de livrer des informations économiques indispensables aux salarié-e-s de Nyon. L’assemblée générale du personnel réunie vendredi a lancé un ultimatum à l’assureur pour qu’il donne ces informations d’ici demain mardi à 9h. Si Generali ne coopère pas, les salarié-e-s ont convenu qu’une AG extraordinaire serait organisée le même jour.

Alors que Generali s’était engagé par un accord écrit établi sous l’égide du Département de l’économie et des sports (DECS) du Canton de Vaud à donner toutes les informations économiques utiles dans le cadre de la consultation des salarié-e-s, l’assureur refuse désormais de s’exécuter. Il prétexte que la restructuration ne serait pas motivée par des questions financières. Cette réponse est inacceptable. Elle constitue une violation des droits de consultation des salarié-e-s, en plus d’être contraire à l’accord signé.

La direction de l’assureur italien instrumentalise la procédure de consultation pour marteler son point de vue, alors qu’elle devrait fournir au personnel les documents auxquels il a droit. Ceci atteste d’un mépris total de la procédure de consultation en cas de licenciement collectif.

Plus d’une centaine de salarié-e-s réunis vendredi après-midi en assemblée générale à Nyon ont sommé Generali de respecter l’accord. A l’unanimité, ils ont donné un ultimatum à l’entreprise à demain matin 9h pour fournir toutes les informations utiles. Si elle ne s’exécute pas dans ce délai, les salarié-e-s ont également décidé à l’unanimité de se réunir à nouveau en assemblée générale extraordinaire.