Yendi: la priorité doit être donnée aux salarié-e-s

Lors de l’entretien de ce matin entre Unia et la direction de Yendi, l’entreprise a confirmé qu’elle ne pourra pas payer les salaires d’avril. Le syndicat exige dès lors des mesures immédiates pour garantir que toutes les recettes des ventes bénéficient en priorité aux salarié-e-s. Unia demande également des mesures d’accompagnement pour soutenir le personnel.

Unia a rencontré deux représentant-e-s de la direction de Yendi en fin de matinée. Si les salaires et charges sociales ont été effectivement honorées jusqu’ici, la direction n’a pas été en mesure de garantir le paiement des salaires d’avril. Une audience de faillite est prévue avant la fin du mois pour sceller le sort de l’entreprise. Dans cette attente, Unia exige des mesures immédiates pour garantir que toutes les recettes de l’exploitation des magasins du groupe Yendi soient affectées en priorité au paiement des salaires. Unia va tout entreprendre pour que les salarié-e-s puissent compter sur un revenu à la fin du mois.

Mesures d’accompagnement demandées

Unia a demandé d’autres mesures de protection du personnel, notamment en faveur des apprenti-e-s et des femmes enceintes, ainsi que des mesures d’accompagnement pour faciliter l’avenir professionnel des salarié-e-s concerné-e-s (libération de l’obligation de travailler, portfolio de formation, fonds de soutien, etc…). Dans ce cadre, tant l’actuelle que l’ancienne direction doivent assumer leur responsabilité sociale.

De nouvelles informations seront transmises par le syndicat dans toutes les régions pour inciter les salarié-e-s à faire valoir leurs droits (contrôle du décompte des heures supplémentaires et des droits aux vacances).

Yendi compte une centaine de filiales et environ 500 salarié-e-s.