Unia exige des garanties pour l’emploi et un soutien à la transformation numérique

Le syndicat Unia s’alarme de l’annonce de la suppression de 80 emplois supplémentaires à la centrale Globus de Spreitenbach, alors que 60 postes avaient déjà disparu à fin 2015. Unia exige que les 80 personnes directement concernées aient la garantie d’obtenir un poste comparable au sein de la maison-mère (groupe Migros).

Le groupe Globus a annoncé la suppression de 80 postes à sa centrale de Spreitenbach et le regroupement de Globus, Herren Globus et Schild en une seule marque. Unia exige que tout le personnel de Globus et Schild ait la garantie d’obtenir un poste comparable au sein du groupe Migros.

Migros doit agir

Il en va de même pour la réorganisation également annoncée aujourd’hui des 84 succursales réparties dans toute la Suisse. Les vagues déclarations d’intention du groupe Globus sont absolument insuffisantes, compte tenu de la taille de sa maison-mère. En qualité d’un des plus grands employeurs de Suisse, Migros doit assumer ses responsabilités sociales.

Relever le défi du numérique

Les restructurations liées à la numérisation et à l’essor du commerce en ligne ne doivent pas être menées sur le dos du personnel. Il faut relever activement les défis actuels, en misant sur la reconversion professionnelle et sur la formation continue. Unia demande à Globus et à Migros de veiller à la sécurité de leurs employé-e-s, en investissant dans le personnel et dans ses qualifications.

Les acteurs politiques doivent investir dans l’innovation

Le monde politique doit lui aussi agir. Les licenciements et les fermetures d’enseignes de mode (Bata, Blackout, Yendi, etc.) montrent que le temps presse. Unia appelle à créer un fonds pour l’innovation en vue de soutenir les salarié-e-s de la branche suisse du commerce et pour investir notamment dans la formation et le perfectionnement, ainsi que dans la reconversion professionnelle. En outre, il faut envisager de nouveaux modèles sur la base de l’article en faveur de l’innovation de l’assurance-chômage. La numérisation ne doit en aucun cas servir de prétexte pour procéder à des rationalisations brutales et à des licenciements collectifs.