Fermeture du centre de recherche BASF: la politique doit agir!

La fermeture annoncée par BASF est un coup dur pour la recherche et l’industrie en Suisse. (image: shutterstock.com)

Le groupe chimique BASF a annoncé la fermeture de son centre de recherche bâlois d’ici fin 2018. Jusqu’à 180 chercheuses et chercheurs risquent de perdre leur emploi. Unia exige que les responsables politiques agissent.

Pour Unia, il est clair qu’il reste assez de temps pour trouver des solutions et éviter des licenciements. Encore faut-il que BASF et les acteurs politiques fassent preuve de bonne volonté, et qu’une procédure de consultation sérieuse avec un délai suffisant soit mise sur pied.

Coup dur pour la recherche en Suisse

La fermeture annoncée par BASF est un coup dur pour la recherche et l’industrie en Suisse. Le centre de recherche bâlois est à ce jour un des principaux sites du réseau de recherche de BASF. Il collabore entre autre avec les universités suisses.

Des actes plutôt que de la compassion

Les formules de compassion creuses dont se contentent habituellement le président de la Confédération Johann Schneider-Ammann et le chef de l’économie publique bâloise Christoph Brutschin sont inacceptables.

Ils doivent plutôt prendre leurs responsabilités et intervenir immédiatement auprès du groupe avec les salarié-e-s concernés, afin d’éviter des dégâts pour la place industrielle.

Le franc fort détruit l’industrie

Pour justifier son projet de fermeture, BASF accuse le franc fort. C’est de l’hypocrisie, car ni BASF ni son association faîtière scienceindustries n’ont jamais réclamé une autre politique monétaire.

Unia invite scienceindustries à enfin faire pression sur le monde politique et sur la Banque nationale, aux côtés du syndicat.