Conflit chez Generali à Nyon : Unia obtient une rencontre avec la direction

Cette rencontre doit permettre de garantir la bonne application de l’accord conclu le 8 décembre dernier sous l’égide des autorités cantonales vaudoises.

Après 24 heures de mobilisation, les employé-e-s de Generali à Nyon et Unia ont obtenu de rencontrer la direction de Generali lors d’une séance début janvier sous l’égide du département vaudois de l’économie. Les salarié-e-s suspendent leur mouvement de protestation.

Unia et les employés de l’assureur italien Generali, mobilisés pour tenter de faire sortir la direction de son silence et la pousser à tenir ses engagements, ont obtenu une première victoire : sous l’impulsion du département vaudois de l’économie, une séance réunira Unia, des représentants du personnel et la direction du groupe au début de l’année prochaine.

Obtenir le respect de l’accord

Cette rencontre doit permettre de garantir la bonne application de l’accord conclu le 8 décembre dernier sous l’égide des autorités cantonales vaudoises. La direction de Generali doit respecter ses engagements, et donner tous les renseignements utiles à la recherche de solutions alternatives aux licenciements. Generali a jusqu’ici refusé de livrer des informations économiques indispensables aux salarié-e-s de Nyon. Ceci les a poussé à mener des actions d’avertissement pendant ces dernières 24 heures.

Suspension du mouvement

Compte-tenu des premiers signes d’ouverture donnés par la direction, les salariée-e-s ont décidé de suspendre leur mouvement de protestation et de reprendre le travail. Ils poursuivent leur analyse du projet de restructuration et leur recherche de solutions alternatives.