Les CFF suspendent leur collaboration avec Uber

Suite à la forte pression des syndicats, les CFF ont confirmé qu’ils suspendent la collaboration envisagée avec le service de transport à la demande Uber. La multinationale états-unienne bafoue systématiquement les lois suisses.

Unia salue la décision des CFF qui renoncent à intégrer Uber dans leur application de planification de voyages. La présidente du syndicat Unia, Vania Alleva, avait averti le directeur général des CFF des pratiques illégales d’Uber.

Uber bafoue les lois

La multinationale ne verse pas de cotisations aux assurances sociales pour ses employé-e-s, ne paie pas la TVA et encourage le travail au noir. Plusieurs procédures sont en cours contre des conducteurs d’Uber pour transport professionnel de personnes sans licence.

Au tour de La Poste

Si les CFF ont cessé leur collaboration, il en va tout autrement pour CarPostal qui travaille encore aujourd’hui avec Uber par le biais de son application « NordwestMobil ». Unia demande à la société mère – soit La Poste – d’intervenir pour mettre fin à ce partenariat. Il n’est pas envisageable qu’une société proche de l’Etat comme La Poste collabore avec une entreprise qui se moque des lois suisses.

Bâle-Ville renvoyé à ses responsabilités

Il est particulièrement gênant de voir qu’outre CarPostal SA, la plateforme de mobilité NordwestMobil a pour promoteur les Transports publics bâlois (BVB), qui appartiennent à 100% à Bâle-Ville. Le Conseil exécutif bâlois est instamment prié de faire pression sur les BVB pour qu’ils mettent immédiatement fin à leur collaboration avec Uber.