Numérisation dans l’horlogerie: l’enjeu crucial de la formation

Une salle bien pleine au Locle pour discuter de l'«horlogerie 4.0»

Près de 100 personnes ont assisté samedi 18 novembre à la journée de débats et de réflexion organisée par Unia au Locle sur le thème: «Horlogerie 4.0: quels enjeux pour l’emploi et la formation?». Il ressort des discussions que les salarié-e-s doivent absolument bénéficier de formations pour faire face aux changements de leur profession.

Une centaine de personnes sont venues réfléchir aux conséquences de la numérisation dans l‘horlogerie à la journée organisée par Unia Neuchâtel. Employé-e-s de l’horlogerie, chercheurs, syndicalistes, formateurs, employeurs et politiques ont pu discuter des opportunités et des risques de la numérisation dans leur secteur. Un constat: les professions de l’horlogerie sont en profonde mutation.

Numérisation dans la discrétion

Cette mutation reste toutefois très discrète, car elle contredit l’image de tradition utilisée par les marques horlogères dans leur marketing. C’est pourtant une réalité: la numérisation est en cours aussi dans l’horlogerie, et elle menace les emplois.

Il faut des formations

Pour s’adapter à ces changements, la formation continue est indispensable. Les employeurs doivent prendre leurs responsabilités et assurer une numérisation sociale, qui ne se fasse pas sur le dos des employé-e-s. De plus, la numérisation dans l’horlogerie ne doit pas servir uniquement à augmenter les profits, mais aussi les salaires!