Swissstaffing doit reprendre le dialogue

La CCT encadre les conditions de travail de 315 000 employé-e-s temporaires (photo: pixabay.com)

L’organisation patronale des agences de travail temporaire Swissstaffing a suspendu les négociations pour le renouvellement de la convention collective de travail (CCT) de la location de services. Sa décision met en danger les conditions de travail de quelque 315 000 salarié-e-s. Les associations d’employé-e-s demandent son retour immédiat à la table des négociations.

Swissstaffing a des exigences inacceptables concernant la flexibilisation du temps de travail. Elles seraient inférieures aux dispositions de la Loi sur le travail. La protection du personnel voulue par le législateur ne serait alors plus garantie.

Les salarié-e-s temporaires ont besoin d’une CCT

Pour les associations d’employé-e-s, il est donc essentiel que les travailleuses et travailleurs temporaires soient protégés par une bonne CCT. Le temps de travail est déjà très flexible dans cette branche. Pourtant, les organes de contrôle constatent souvent des abus en la matière.

Avec sa décision, Swissstaffing met en danger la plus convention nationale couvrant le plus grand nombre de salarié-e-s. Swissstaffing menace également un partenariat social qui a permis d’améliorer les conditions de travail de plus de 315 000 salarié-e-s et de redorer le blason de la branche. Les associations d’employé-e-s regrettent donc vivement cette décision et demandent un retour immédiat à la table des négociations.