Action du personnel d'OVS: Beraldo doit prendre ses responsabilités

Les salariés d’OVS protestent contre l’attitude méprisante du président du groupe, Stefano Beraldo

Les vendeuses et vendeurs d’OVS ont montré leur colère en menant des actions de protestation dans une dizaine de filiales romandes. Elles/ils ont dénoncé le manque d’empathie et l’incompétence de la direction. Elles/ils appellent le CEO du groupe, Stefano Beraldo, à prendre ses responsabilités face à la débâcle qu’il a créée.

Le personnel de vente a protesté contre l’attitude méprisante de la direction démissionnaire de Sempione Fashion, la franchise suisse d’OVS, et de Stefano Beraldo, le CEO du groupe OVS. Les vendeurs et vendeuses ont posé avec des masques à son effigie. L’entreprise est actuellement en sursis concordataire provisoire. Elle a évoqué son intention de procéder à un licenciement collectif de l‘ensemble de son personnel.

Management chaotique

Aujourd’hui, le management chaotique de la direction italienne entraîne la suppression de plus de mille emplois. Comme l’ont déploré les vendeuses et vendeurs, aucun de ces messieurs n’a pris la peine de les remercier pour les heures supplémentaires effectuées, les vacances pas prises ainsi que le stress et les incertitudes subies ces dernières semaines. Ce manque de considération est révoltant.

Unia exige un plan social

Ce sont bien les erreurs stratégiques de Beraldo and Co. qui ont provoqué ce naufrage. La chaîne italienne ne peut donc pas aujourd’hui couper les vivres à Sempione Fashion, en se défaussant de toute responsabilité. En Autriche, le groupe a garanti un plan social aux salarié-e-s, mais il reste muet pour la Suisse.

En arborant des masques à l’image de Beraldo, le personnel demande maintenant que la direction assume enfin ses responsabilités, qu’elle réponde aux demandes urgentes formulées avec Unia pendant la procédure de consultation, et qu’elle propose un véritable plan social.