Suite à la grève chez Leclanché Capacitors, les salarié-e-s obtiennent un plan social digne

Rassemblement d’Unia devant Leclanché Capacitors à Yverdon-les-Bains.

Un accord portant sur un plan social a été trouvé hier dans la nuit entre le personnel soutenu par Unia et la direction du groupe Mersen, propriétaire de Leclanché Capacitors. Cela met fin à un conflit de travail marqué par une grève de onze jours déclenchée suite à l’annonce de la fermeture du site.

La détermination des douze employé-e-s de Leclanché Capacitors à Yverdon-les-Bains a porté ses fruits. Leur mouvement débouche sur l’octroi d’un plan social conséquent en faveur de l’ensemble des 17 salarié-e-s de l’entreprise.

Ils toucheront des indemnités de départ se situant entre cinq et quinze mois de salaire, en fonction de leur ancienneté et de leur âge. L’employeur prendra également en charge l’intégralité des cotisations LPP pour une salariée proche de la retraite. Des indemnités ont également été prévues pour les employé-e-s avec des enfants à charge.

Négociations intensives

Cet accord intervient suite à un mouvement de grève qui a duré onze jours en réaction à l’annonce de la délocalisation de l’entreprise en Allemagne, et à l’intervention de l’Office cantonal de conciliation et d’arbitrage en cas de conflits collectifs de travail.

L’Office avait été saisi par l’employeur le 12 octobre et la grève levée trois jours plus tard. Une délégation composée de représentant-e-s du personnel et de secrétaires syndicaux d’Unia a rencontré la direction de Mersen et négocié de manière intensive pour atténuer les effets des pertes d’emplois qui suivront la fermeture du site à la fin de l’année.

Toutefois, et malgré le bon accord conclu, les salarié-e-s et le syndicat déplorent le maintien de la décision de délocalisation et la perte des emplois.