Licenciements chez Johnson et Johnson: le droit à la consultation doit être respecté!

Unia se mobilise pour défendre les 320 emplois menacés chez Johnson et Johnson

Flyer Unia / SSY Unia devant chez Johnson & Johnson

Unia s’inquiète du projet annoncé par Johnson & Johnson de supprimer 320 emplois dans ses entreprises du canton de Neuchâtel. Aucune procédure de consultation digne de ce nom n’est mise en place par le groupe. Le syndicat réunit donc demain les travailleuses et travailleurs pour une assemblée extraordinaire du personnel.

Le 28 janvier, le groupe Johnson & Johnson annonçait la suppression de 320 postes de travail dans plusieurs de ses entreprises du canton de Neuchâtel.

Pour Unia, ces licenciements dans un secteur peu touché par la crise du Covid-19 et ayant de bonnes perspectives d’avenir est totalement choquant. Une délocalisation au Mexique et ä Porto Rico semble incompréhensible. De plus, la méthode mise en place pour une consultation qui ne respecte pas les prescriptions légales est tout à fait inacceptable.

La procédure de consultation doit être respectée

Il est absolument nécessaire que la procédure prévue par la loi soit rétablie, que les travailleuses et travailleurs des entreprises concernées aient accès à toutes les informations nécessaires pour faire des propositions alternatives aux licenciements, et qu’ils puissent s’organiser pour la consultation de manière correcte.

Unia exige donc une prolongation du délai de consultation, actuellement prévu au 11 février, avec la mise à disposition de toutes les informations nécessaires.

Pas de plan social

La direction n’a pas répondu aux demandes de contact d’Unia. Ce silence donne un signal très négatif sur la manière dont elle envisage de respecter les droits des employé-e-s et la loi suisse.

Selon nos informations, aucun plan social n’a été proposé aux salarié-e-s par la direction pour atténuer les conséquences de ces propositions de fermeture et de délocalisation.

Assemblée du personnel

Contacté par les employé-e-s, Unia organise une assemblée du personnel vendredi 5 février. Le syndicat appelle à l’instauration d’un dialogue constructif avec la direction de Johnson & Johnson dans l’intérêt de toutes les parties et de la préservation des droits et de la dignité des salarié-e-s.

Le syndicat demande également aux autorités neuchâteloises de veiller au respect de ces droits. L’enjeu est de taille, compte tenu du nombre d’emplois directement touchés, mais aussi des conséquences qu’aurait une réduction massive de l’activité du groupe dans la région.