La réglementation sur les périodes de repos des chauffeuses et chauffeurs sera améliorée

Il faut améliorer la protection des conductrices et conducteurs. Photo: shutterstock

Le Parlement ne veut plus que les chauffeuses et chauffeurs routiers passent leur temps de repos dans le véhicule. Le règlement vise à freiner le dumping social. Cependant, pour Unia, une protection supplémentaire des conductrices et conducteurs est encore nécessaire.

Après le Conseil national, le Conseil des Etats a également adopté une motion du conseiller national tessinois Bruno Storni. L'ordonnance sur les chauffeuses et chauffeurs doit maintenant être modifiée, afin que ces employé-e-s ne soient pas amenés à passer leur période de repos hebdomadaire dans le véhicule.

Ne pas dormir dans le camion

L'objectif principal est d'empêcher les conductrices et conducteurs de vivre dans leur véhicule pendant des semaines, lorsqu'ils sont sur la route à travers l'Europe. En Suisse du moins, ils auront droit à un hébergement digne dès 2022. L'UE prévoit également des mesures équivalentes.

Une protection accrue est nécessaire

Unia réclame cette mesure depuis un certain temps. Mais il est nécessaire de mettre en place des mesures de protection beaucoup plus poussées pour les chauffeuses et chauffeurs, à savoir:

  • l'introduction rapide du tachygraphe numérique obligatoire,
  • une réduction urgente des heures de travail,
  • de meilleurs salaires,
  • une application efficace, qui ne peut être obtenue que par une CCT de force obligatoire générale dans la branche.

N'oublions pas les petits véhicules

Les chauffeuses et chauffeurs routiers ne sont pas les seuls dans le secteur de la logistique à être soumis à une forte pression et à avoir parfois du mal à respecter leurs périodes de repos. Il est donc important que l'obligation de tachygraphe soit également introduite pour les petits véhicules d'un poids total inférieur ou égal à 2,5 tonnes, afin de pouvoir contrôler le respect des pauses et du temps de repos.