Egalité salariale: pas de demi-mesures

Le syndicat Unia a remis aujourd’hui sa réponse à la consultation, accompagnée de centaines de signatures d’hommes et de femmes.

Le projet de révision de la loi sur l’Egalité est resté en plan à mi-chemin. C’est ce que démontre clairement l’action sur la Place fédérale «Egalité salariale maintenant: pas de demi-mesures!» organisée aujourd’hui par Unia. L’action a été suivie par la remise au Conseil fédéral de la réponse d’Unia à sa consultation, largement soutenue par des centaines de signatures de femmes et d’hommes.

Le projet de loi du Conseil fédéral propose que tous les quatre ans les entreprises engagent une analyse interne de leurs salaires et qu’un organe de contrôle externe en vérifie la correcte exécution. C’est encore insuffisant puisque le Conseil fédéral n’exige pas que cette analyse soit rendue publique dans l’entreprise. Autrement dit, les femmes ignorent ce qu’il en est. Il n’exige pas non plus que les salaires soient adaptés en cas de constat de discrimination.

Il faut aller jusqu’au bout

Nous ne nous contenterons pas de demi-mesures. Les femmes veulent une loi sur l’égalité digne de ce nom. Dans sa réponse à la consultation fédérale, Unia réclame :

  • des contrôles approfondis dans les entreprises,
  • que les partenaires sociaux soient associés aux contrôles,
  • une adaptation des salaires discriminés dans les 5 ans,
  • des sanctions pour les entreprises qui ne se soumettent pas à la loi,
  • une tolérance zéro en matière d’inégalités salariales.

Sur la Place fédérale

Le syndicat Unia a remis aujourd’hui sa réponse à la consultation, accompagnée de centaines de signatures d’hommes et de femmes qui soutiennent les mesures permettant d’obtenir enfin la parité des salaires. Par marquer leur mécontentement, les femmes d’Unia ont inscrit sur le sol de la Place fédérale, en lettres fuchsia géantes, «Egalité salariale maintenant - Pas de demi-mesures».