Unia invite Senevita à entrer en discussion

Journée d'action pour le personnel des soins et de l‘accompagnement.

A l'occasion de la journée d'action du personnel des soins et de l‘accompagnement, les militant-e-s d'Unia de ce secteur sont descendus dans la rue à Berne. Ensemble, ils se sont rendus à Muri, au siège principal de Senevita où ils ont demandé à la direction d’entrer enfin en discussion avec les partenaires sociaux.

À l’occasion de la journée nationale d'action du personnel des soins et de l‘accompagnement, environ 200 militant-e-s de ce secteur se sont réunis à Berne. Dans le cadre de la campagne d’Unia «Ne plus maximiser les gains, mais investir dans l’humain!», ils se sont clairement prononcés contre le profit au détriment des employé-e-s, des patient-e-s et de leurs proches, et en faveur de meilleures conditions de travail dans le secteur des soins.

Senevita doit répondre

Au sein des établissements médico-sociaux du groupe Senevita règnent des conditions inacceptables et indignes pour le personnel, les patient-e-s et leur famille. Unia dénonce cette situation intolérable depuis fort longtemps déjà. Le syndicat pointe du doigt le profit à tout prix pratiqué par Senevita aux dépens de son personnel et des résident-e-s. Il demande que cesse cette politique du tout pour le profit et que l’humain soit remis au centre des préoccupations.

En mai dernier, Unia lançait une action de courriels de protestation demandant une modification immédiate de ce style de management. Plus de 550 personnes y ont participé sans toutefois que la direction ne prenne la peine de réagir.

Ces derniers mois, toujours plus de proches de patient-e-s ainsi que d’anciens et d’actuels employé-e-s de Senevita se sont plaints auprès d’Unia.

Contre l’accumulation du profit, pour de meilleures conditions de travail

Le syndicat Unia sait par expérience que pour créer un climat dans lequel le personnel soignant et les résident-e-s se sentent à l'aise, il faut non seulement des conditions de travail réglementées et du personnel en nombre suffisant, mais aussi une volonté de l’employeur d'engager le dialogue dans le cadre du partenariat social. C'est pourquoi Unia exige d’Hannes Wittwer, CEO de Senevita AG, qu’il accepte la proposition de discussion.