Attaque contre la protection des salaires et les droits des salarié-e-s rejetée

La présidente d’Unia Vania Alleva commente le refus de l’initiative de résiliation.

Le NON clair à l’initiative de résiliation de l’UDC est une victoire des salarié-e-s. C’est un OUI à la protection des salaires et un OUI aux mêmes droits pour tous les salarié-e-s en Suisse. Il faut maintenant accorder la plus haute priorité à la protection des salaires et des conditions de travail, aussi dans l’accord-cadre avec l’Union européenne.

L’attaque de l’UDC a été nettement rejetée. Ce résultat réjouissant renforce Unia dans sa position claire. Il faut renforcer les mesures d’accompagnement et la protection des salaires. Unia demande plus de contrôles des salaires, des sanctions plus sévères en cas de dumping salarial ainsi que des registres professionnels et de branche qui indiquent si les salaires et les conditions de travail des entreprises étaient corrects lors des contrôles.

Des salaires minimums cantonaux ainsi que davantage de CCT déclarées de force obligatoire sont nécessaires. La protection des salarié-e-s et des militant-e-s syndicaux qui luttent contre le dumping salarial doit aussi être renforcée.

Pas d’accord-cadre sans protection des salaires

La protection des salaires et des conditions de travail est également une priorité en vue des négociations sur un accord-cadre avec l’Union européenne. Unia luttera résolument contre un accord-cadre qui affaiblirait les droits des salarié-e-s et la protection des salaires. Un tel accord échouera tout comme l’initiative infâme de l’UDC a échoué aujourd’hui.

Un salaire minimum de 23 francs dans le canton de Genève

Les salarié-e-s du canton de Genève fêtent aussi un succès aujourd’hui: l’initiative populaire syndicale pour une salaire minimum cantonal de 23 francs l’heure a été acceptée par la population genevoise. C’est un signal clair contre les bas salaires.