Les salarié-e-s de l’horlogerie réclament un taux plancher

Une soixantaine de délégué-e-s ont participé aujourd’hui à Neuchâtel à l’assemblée professionnelle de l’industrie horlogère et microtechnique. Ils ont déploré le blocage des négociations salariales et appelé la Banque nationale à revenir sur sa décision de janvier. Ils ont aussi invité leurs collègues à signer l’initiative « pour des multinationales responsables ».

L’abandon du taux plancher a eu un impact limité sur les affaires du secteur horloger. Malgré cela, les associations patronales se sont servies de ce prétexte pour mettre un terme à la négociation alors en cours sur les salaires minimums d’embauche. Les délégué-e-s d’Unia ont dénoncé cette situation, d’autant plus que la branche a profité d’un développement sans précédent ces dernières années. Ne voulant pas faire les frais d’une politique monétaire irresponsable, ils ont adopté une résolution réclamant des dirigeants de la BNS la réintroduction d’un taux plancher du franc face à l’euro.

Nouvelle CCT: le thème des salaires sera crucial

Lors des négociations pour le renouvellement de la CCT, qui vont débuter au mois d’octobre 2015, les revendications concernant la politique salariale seront au centre des préoccupations syndicales. Les délégué-e-s attendent une ouverture des employeurs en la matière, après des années sans réelle redistribution des richesses créées.

Soutien à l’initiative «pour des multinationales responsables»

Les délégué-e-s de l’industrie horlogère et microtechnique ont apporté leur soutien à l’initiative «pour des multinationales responsables» qui entend  faire respecter les droits humains et les normes environnementales aux multinationales domiciliées en Suisse. Ils ont ainsi envoyé un message de solidarité avec les travailleurs du monde entier en appelant leurs collègues à signer cette initiative populaire.