Suppression de 300 emplois dans l’industrie horlogère

Le Groupe Richemont a annoncé la suppression de 300 postes. Des sites de tout l’Arc jurassien sont concernés. Unia défend les intérêts des travailleurs et veut éviter le maximum de pertes d’emplois. Des solutions alternatives pour sauvegarder les places de travail vont être présentées prochainement aux directions des sites concernés. Unia leur demande de les examiner avec le sérieux qui s’impose.

La réaction du Groupe Richemont face au ralentissement de l’activité dans le secteur de l’horlogerie a été très rapide et brutale. 300 postes sur 6000 seront supprimés dans l’Arc jurassien. Notamment chez Piaget, Vacheron Constantin et Cartier. Cela représente 5% de l’effectif total du groupe et se monte à 13% de l’effectif pour Cartier.

Limiter la portée des licenciements

La période de consultation qui s’est ouverte sur les différents sites doit être mise à profit pour élaborer des propositions alternatives aux suppressions de postes. Des négociations auront lieu sur la base des rapports élaborés chez les marques concernées. Unia appelle tous les travailleurs à s’investir pour la recherche de solutions afin d’éviter les licenciements. Au regard de cette situation difficile, Unia attend des directions de sites et de la direction générale du Groupe Richemont que les propositions du personnel pour éviter la portée des licenciements soient étudiées en profondeur et avec le sérieux qui s’impose.