Succès partiel pour les employés soutenus par Unia

Ce mardi matin, suite à la consultation du personnel, Generali a réuni ses salarié-e-s à Nyon (VD) pour annoncer le redimensionnement de son projet de restructuration. Au lieu de délocaliser 108 emplois à Adliswil (ZH), le groupe maintient 48 postes à Nyon. Les employé-e-s exigent d’avantage de garanties et la négociation d’un plan social.

Les salarié-e-s réuni-e-s en assemblée générale aujourd’hui à Nyon ont accepté la proposition de la direction de Generali de maintenir 48 postes à Nyon, au lieu d’une délocalisation de 108 emplois dans le canton de Zurich. Ils exigent des garanties pour le maintien effectif de ces postes, et la négociation d’un plan social pour tout le personnel. A l’unanimité, l’assemblée générale mandate Unia et la délégation du personnel pour négocier l’intégralité du plan social. L‘AG exige qu’un véritable planning de négociations soit établi d’ici jeudi. Les négociations doivent être menées directement avec la direction, et aboutir d’ici au 20 février.

Offres à étudier

48 postes sont donc sauvés grâce à la mobilisation des salarié-e-s soutenus par Unia, auxquels s’ajoutent 7 places de travail dans d’autres départements de Generali à Nyon. Par ailleurs 7 employé-e-s ont déjà accepté un transfert à Adliswil, et 6 ont quitté Generali pour un autre emploi. Unia s’engage à étudier toute offre pour les 40 salariés restants, qui ne veulent pas aller à Adliswil.

La consultation a porté ses fruits

Après plus de 4 semaines de travail sur le projet de restructuration, les employé-e-s ont pu démontrer dans leur rapport que les coûts de la restructuration et de la délocalisation avaient été sous-estimés, et présentaient plusieurs risques qui n’avaient pas été mesurés. Les salarié-e-s ont livré plus de 150 pages d’analyses et de propositions très concrètes pour augmenter l’efficacité et la qualité des prestations.

Journées de grève

Fin novembre, peu après l’annonce de la délocalisation par Generali de 100 emplois à Adliswil, les salarié-e-s ont mandaté Unia pour défendre leurs intérêts. Le syndicat a organisé l’élection d’une délégation du personnel, puis soutenu la procédure de consultation. Dans ce processus, les employé-e-s ont dû organiser deux demi-journées de grève pour faire respecter leurs droits : une première chez un assureur suisse.

Unia se félicite, avec les salariés, de ce succès partiel et s’engage maintenant pour que Generali tienne ses engagements et mette en place un plan social digne de ce nom.