Unia demande des garanties pour le personnel de Yendi

Le groupe de mode Yendi est en grande difficulté financière. Unia exige de l’entreprise qu’elle réponde à ses sollicitations et informe son personnel de manière transparente dans toutes ses filiales. Le groupe fribourgeois des magasins Yendi doit en outre prendre des mesures de soutien pour ses salarié-e-s.

La chaîne de vêtements Yendi dont le siège est à Bulle compte un peu plus de 500 employé-e-s et une centaine de points de vente dans toute la Suisse. Elle se trouve dans une situation économique très précaire. Unia a appris que durant les dernières semaines, les poursuites se sont accumulées contre l’entreprise, des baux à loyer ont été dénoncés, des salarié-e-s sont restés sans travail, d’autres terminent leurs activités ce vendredi et la plupart des magasins n’ont plus été réapprovisionnés. Si les salaires ont jusqu’ici toujours été payés à temps, les salarié-e-s ne disposent d’aucune information détaillée sur la situation économique exacte de l’entreprise.

Plan social exigé

Au vu de la situation alarmante, Unia a demandé davantage d’informations à la direction mais n’a jusqu’ici pas reçu de réponse. Mandaté par plusieurs salarié-e-s, Unia exige de la direction qu’elle fasse toute la transparence sur la situation, détaille les mesures prises en faveur du personnel et qu’elle rencontre Unia encore avant Pâques.

Unia exige également des mesures d’accompagnement en faveur des salarié-e-s et un plan social adéquat. Si les ressources de l’entreprise devaient être insuffisantes, les anciens propriétaires qui ont passé la main l’année dernière devront aussi assumer leur part de responsabilité.