Conférence de la migration d‘Unia: Stop à l’attaque de l’UDC contre les droits humains et du travail !

A la Conférence de la migration d’Unia d’aujourd’hui, les quelque 60 délégué-e-s ont discuté des attaques de l’UDC contre la libre circulation des personnes et les mesures d’accompagnement. Ils se sont prononcés à l’unanimité contre l’initiative populaire « Le droit suisse au lieu de juges étrangers ».

Avec ses attaques contre la libre circulation des personnes et les mesures d’accompagnement ainsi que son initiative « Le droit suisse au lieu de juges étrangers », l’UDC entend abolir la protection internationale des droits humains. Cette attaque contre les droits humains et les droits du travail montre une fois de plus, selon les délégué-e-s d’Unia, la véritable intention de l’UDC : le démantèlement des droits humains au profit d’une Suisse nationale-conservatrice et néolibérale. Unia dit clairement non!

Les mesures d’accompagnement offrent une protection

Pour les délégué-e-s de la conférence de la migration d’Unia, une chose est sûre : il ne faut pas renoncer à la libre circulation des personnes et aux mesures d’accompagnement dans les négociations en cours avec l‘UE. Il s’agit au contraire de continuer à renforcer la protection contre le dumping salarial et les mesures contre la précarisation du travail. Pour cela, il faut accroître les contrôles, améliorer la protection des salarié-e-s âgés et renforcer les conventions collectives de travail (CCT).

Non à l’initiative populaire « Le droit suisse au lieu de juges étrangers »

Les droits du travail et syndicaux fondamentaux sont aussi protégés en Suisse par des conventions et des traités internationaux. Sans une protection internationale des droits fondamentaux, les droits des salarié-e-s seraient soumis à une pression encore plus forte.  Les délégué-e-s d’Unia ont adopté à l’unanimité une résolution contre l’initiative populaire de l’UDC «

Le droit suisse au lieu de juges étrangers ». Cette initiative n’est pas seulement une attaque contre la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH), mais aussi contre les droits des salarié-e-s et le partenariat social en Suisse : sous le couvert d’un discours sur les « étrangers-ères » et les « puissances étrangères », l’UDC veut uniquement affaiblir les droits acquis des salarié-e-s en Suisse et renvoyer le pays à une époque révolue.