Chantier bloqué à Payerne (VD): l’employeur a payé

L'entreprise a versé les arriérés.

Le 20 septembre dernier, les peintres de la société Nebija-Alberto soutenus par Unia avaient bloqué un chantier. Ils réclamaient le paiement d’heures supplémentaires et d’arriérés de salaire. L’employeur avait promis de rembourser ses dettes avant le 13 octobre. Il a tenu parole.

Cent treize mille francs: c’est ce que le patron de l’entreprise générale Nebija-Alberto a payé, en trois fois, à ses six ouvriers. Il a fallu pour cela le blocage d’un chantier où la construction d’un immeuble de 15 appartements et de plusieurs locaux commerciaux était en cours.

Faire respecter le droit

Le syndicat Unia se réjouit de ce résultat. Il s’agit d’une victoire importante pour les travailleurs concernés: ils ont récupéré leur argent et défendu leur dignité. Cela montre une fois de plus que face à certaines entreprises peu scrupuleuses, l’action collective et des mesures de lutte telles que le blocage des chantiers et la grève sont les seuls moyens de faire respecter le droit.