Luttons ensemble contre la traite des êtres humains et le travail forcé

La traite des êtres humains est un problème en Suisse.

Unia est engagé dans la lutte contre la traite des êtres humains à des fins d’exploitation du travail. Cela implique la sensibilisation, la détection, la formation de terrain ainsi que la protection des victimes, des témoins et des secrétaires syndicaux.

Leurs journées de travail sont longues. Contrairement à ce qui leur avait été promis, ils travaillent en subissant menaces, contraintes et isolement social, tout cela pour une bouchée de pain. Peintres en bâtiment, aides en cuisine, manœuvres, personnel de maison et tant d’autres: Unia est régulièrement confronté à la traite des êtres humains, au travail forcé et à d’autres graves abus en situation de vulnérabilité.

Ouvrir les yeux

Trop de situations ne sont pas détectées. Il est temps d’ouvrir nos yeux et de renforcer la sensibilisation, la détection, la formation de tou-te-s les actrices et acteurs ainsi que la protection des victimes, des témoins et des secrétaires syndicaux.

Chacun-e doit faire sa part

Que ce soient les rganisations spécialisées de terrain, les procureur-e-s, les juges et la police, les employeurs, les inspecteurs du travail, les autres autorités compétentes et les syndicats, chacun-e doit assumer son rôle et ses responsabilités.

Aux côtés des membres de la Plateforme suisse contre la traite des êtres humains, Unia visibilise son action, avec entre autres un dossier en ligne.

La peur doit changer de camp

Les victimes doivent toutes avoir accès à des conseils et des soutiens effectifs, rapidement net dans la durée. Aucune double peine, notamment via l’expulsion, ne peut être tolérée: leur protection ainsi que le respect de leurs droits humains et de leur dignité doit primer sur le droit des étrangers.

N’inversons pas les rôles: les victimes de traite ne sont pas hors-la-loi. Ce sont les employeurs qui doivent être lourdement sanctionnés.

Unia revendique:

  • une sensibilisation et une formation solide de toutes les parties concernées (employeurs, Confédération, cantons, police, justice);
  • la protection des victimes et des témoins lors de l’enquête, pendant et après le procès, sur l’ensemble du territoire sans exception;
  • des mesures concrètes et spécifiques de détection et d’information dans une langue comprise par le public cible;
  • le renforcement des instruments de procédure pénale.