Unia regrette les licenciements chez General Electric

Manifestation le 23 janvier à Baden pour le maintien de 1300 postes chez GE/Alstom

General Electric (GE) maintient la suppression de 1100 places de travail en Argovie. C’est un coup très dur porté à l’industrie Suisse. La pression populaire a tout de même permis la création de 172 nouveaux postes.

La multinationale américaine GE maintient sa ligne dure: 1300 places de travail seront supprimées jusqu’à fin 2017 en Argovie. 900 le seront par des licenciements, le reste feront l’objet de départs « volontaires » et à la retraite anticipée. Avec cette décision, GE fait passer les intérêts à court terme de ses actionnaires avant ceux des salarié-e-s.

Pression payante

Seul point positif: l’importante pression populaire et les négociations menées par Unia ont permis de pousser GE à créer 172 nouvelles places. Le délai de congé des salarié-e-s concernés a été prolongé de deux mois pour leur laisser plus de temps pour trouver un nouvel emploi.

Un coup dur pour la place industrielle

Dans tous les cas, ce démantèlement est un coup très dur porté à la place industrielle suisse et au canton d’Argovie. Près d’un sixième de l’entreprise traditionnelle détenue jusqu’alors par Alstom a été démantelée.

Unia continuera à s’engager de manière combative pour une politique industrielle forte et pour la place industrielle suisse.