Stop aux attaques contre les droits humains et du travail!

Les quelque 50 délégué-e-s de la Conférence de la migration d'Unia se prononcent contre les attaques à l'encontre de la Convention européenne des droits de l'homme

A la Conférence de la migration d’Unia d’aujourd’hui, les quelque 50 délégué-e-s ont discuté des attaques de l’UDC contre la libre circulation des personnes et les mesures d’accompagnement. Ils/elles se sont prononcés à l’unanimité contre l’initiative populaire «Le droit suisse au lieu de juges étrangers».

L’UDC entend abolir la protection internationale des droits humains. Selon les délégué-e-s des groupes d'intérêt migration d'Unia, cette attaque montre une fois de plus la véritable intention de l’UDC: le démantèlement des droits humains au profit d’une Suisse nationale-conservatrice et néolibérale.

Les mesures d’accompagnement offrent une protection

Il ne faut pas renoncer à la libre circulation des personnes et aux mesures d’accompagnement dans les négociations en cours avec l‘UE. Il s’agit au contraire de continuer à renforcer la protection contre le dumping salarial et les mesures contre la précarisation du travail.

Non à l’initiative populaire «Le droit suisse au lieu de juges étrangers»

Les droits du travail et syndicaux sont aussi protégés en Suisse par des conventions et des traités internationaux. Sans une protection internationale des droits fondamentaux, les droits des salarié-e-s seraient soumis à une pression encore plus forte.

Les délégué-e-s ont adopté à l’unanimité une résolution contre l’initiative populaire de l’UDC «Le droit suisse au lieu de juges étrangers». Cette initiative n’est pas seulement une attaque contre la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH), mais aussi contre les droits des salarié-e-s et le partenariat social en Suisse.