Les employé-e-s du commerce de détail veulent de meilleurs salaires

La numérisation exige toujours plus de compétences des employé-e-s.

La conférence des employé-e-s du commerce de détail d’Unia a exigé aujourd’hui à Berne des augmentations réelles des salaires. Leurs gros efforts de productivité méritent d’être récompensés par une augmentation du pouvoir d’achat. La cinquantaine de délégué-e-s a également discuté de l’évolution numérique de la branche et de ses perspectives à cet égard.

Les délégué-e-s ont demandé aujourd’hui des augmentations de salaires réelles. Les salaires dans la vente restent très bas et ne suivent pas l’augmentation constante de la productivité. La numérisation exige toujours plus de compétences qui ne sont pas revalorisées sur le plan salarial: après les employé-e-s de Coop, ce fut aujourd’hui au tour de ceux des échoppes de station-service d’exiger 2,5 % d’augmentation, dont la moitié au moins à titre général.

Numérisation sans restructuration

Une bonne partie de la journée a été consacrée à la numérisation galopante dans la branche et au stress qu’elle induit pour les employé-e-s. Les salarié-e-s constatent de grosses lacunes au niveau de la formation, de leur participation ou de l’organisation du travail. Les délégué-e-s d’Unia estiment que la numérisation devrait pourtant leur être bénéfique, en leur assurant des perspectives et une revalorisation du métier.

Retour sur la débâcle d’OVS

La Conférence est aussi revenue sur la débâcle d’OVS. Des anciens employé-e-s de la marque italienne ont apporté leur témoignage. Ils ont incité leurs collègues à «identifier les signaux d’alarme et à s’organiser avant qu’il ne soit trop tard».