La numérisation doit profiter à toutes et tous

Face à la numérisation, il faut des offres de formations continues sérieuses.

Le 25 octobre 2018, c’est la deuxième «Journée du digital». Cet événement est essentiellement le fait de grandes entreprises et de groupes de médias. Le syndicat Unia met en garde: la numérisation doit avant tout se concevoir dans l’intérêt des employé-e-s.

C’est en premier lieu au travail que la numérisation nous concerne toutes et tous. Beaucoup de métiers changent, et faire face aux nouvelles technologies exige de nouvelles compétences.

Certaines entreprises et politiciens utilisent aussi le prétexte de la numérisation pour essayer de démanteler les droits des travailleurs et des travailleuses, ou de les contourner. Par exemple en voulant prolonger le temps de travail légal pour avoir une force de travail disponible 24 heures sur 24.

Façonner activement la numérisation

Pour Unia, il est clair que les salarié-e-s doivent bénéficier des gains de productivité dû à la numérisation, que ce soit par des augmentations de salaires ou une réduction du temps de travail.

En même temps, il faut un droit à la formation continue, afin que chacun-e puisse suivre le rythme des changements technologiques. Les gens ne bénéficieront de la numérisation que si leurs droits en tant qu’employé-e-s se trouvent renforcés.

La numérisation sociale, c’est étendre la protection

Unia veut une numérisation sociale, c'est-à-dire un travail décent, des salaires équitables, une bonne sécurité sociale et des horaires de travail réglementés. Même à l'ère du numérique, les employé-e-s ont droit au temps libre et au repos, y compris le droit de ne pas être atteint après le travail ou pendant les vacances. Il faut aussi renforcer et appliquer la protection contre la surveillance numérique des employé-e-s.