Assemblée des délégué-e-s d’Unia à Berne – Pour une protection efficace du climat

L'Assemblée des délégué-e-s d'Unia a été dominée aujourd'hui par la grève climatique du 15 mai 2020. Les délégué-e-s appellent les membres d'Unia à s'impliquer sur le lieu de travail et dans les mobilisations publiques de la Journée d'action, et à soutenir les activités à cette fin. Les délégué-e-s ont également appelé à voter en faveur de la loi anti-discrimination. La loi apporte des améliorations concrètes pour la protection de nombreuses personnes LGB ; des améliorations qui sont également cruellement nécessaires sur les lieux de travail.

La crise climatique a été au centre des débats de l'Assemblée des délégué-e-s d'Unia d'aujourd'hui. Le réchauffement climatique de la planète prend des proportions catastrophiques et exige une réponse immédiate. Au vu des faits connus, on ne risque guère d’exagérer les conséquences imminentes de l’actuel réchauffement climatique. Et pourtant, la politique n’amorce que très lentement le changement de paradigme nécessaire.

Grâce à la jeunesse pour le climat, l’urgence climatique figure en tête des priorités politiques. Unia s’engage depuis sa fondation pour la reconversion écosociale de la société. Nous appelons à des investissements dans un mode de production et de construction écologiquement durable, à la création d’emplois dans l’économie verte, ainsi qu’à un tournant énergétique axé sur un bilan carbone neutre et sur le renforcement du service public – dans le domaine des transports et de la mobilité notamment. Et nous exigeons que les profiteurs et les responsables de l’urgence climatique paient les coûts de cette reconversion. Ainsi, les taxes d’incitation et les coûts de la transformation devront être intégralement redistribué à la population, de manière socialement supportable. Au vu de ce qui précède, Unia soutient la grève du climat agendée au 15 mai 2020 par la jeunesse pour le climat.

Oui à la protection contre la haine

Les personnes LGBTIQ continuent d’être discriminées dans notre société. La discrimination peut revêtir de multiples formes au travail – des remarques obscènes à l’outing forcé et au harcèlement sexuel. En outre, les personnes LGBTIQ risquent de perdre leur emploi en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre.

L’extension de la norme pénale antiraciste décidée par le Parlement protégera enfin de la discrimination les travailleurs/-euses lesbiennes, gays ou bisexuel-le-s. Car les contrats de travail devront garantir une protection efficace contre la discrimination. Un oui à la loi améliorerait concrètement la protection de nombreuses personnes LGB. Et il est urgent de mettre en place de telles améliorations – dans la vie professionnelle bien sûr, et ailleurs aussi. Les délégué-e-s d'Unia appellent donc à voter en faveur de la loi anti-discrimination en février prochain.