Coronavirus: les indépendant-e-s seront soutenus

L’action d’Unia a été payante: les conductrices et conducteurs de taxis auront droit à un dédommagement.

Les indépendant-e-s sont également massivement touchés par les mesures contre le coronavirus. Unia a fait campagne pour soutenir entre autres les chauffeuses et chauffeurs de taxi. Le Conseil fédéral a réagi.

En raison des mesures prises par les autorités pour lutter contre le coronavirus, de nombreux indépendant-e-s sont confrontés à une perte de revenus, bien que leur activité lucrative ne soit pas interdite. Dans le secteur des taxis, par exemple, le chiffre d'affaires a chuté d'environ 90 % depuis que la situation extraordinaire a été déclarée. Une branche économique entière s’est retrouvée sinistrée. La décision du Conseil fédéral selon laquelle les conductrices et conducteurs de taxis peuvent eux aussi bénéficier des allocations pour perte de gains est bonne et arrive à point nommé.

Unia est intervenu auprès du Conseil fédéral

En collaboration avec l'Union suisse des taxis, Unia est intervenu auprès du Conseil fédéral dès la fin mars pour trouver une solution pour les chauffeuses et chauffeurs de taxi. La nouvelle protection en faveur des indépendant-e-s empêchera les conductrices et conducteurs de taxi indépendants de perdre leur gagne-pain. Elle devrait également leur permettre de rester chez eux lorsqu'ils n'ont pas de travail. Cela permet également de minimiser le risque d'infection.

Les salarié-e-s des plateformes doivent être protégés

Maintenant que la situation des indépendant-e-s a été clarifiée, le Conseil fédéral doit se pencher d'urgence sur la question des employé-e-s de plateforme. Dans le secteur des taxis et des services de livraison, certains employeurs (par exemple Uber et Uber Eats) refusent de reconnaître leurs employé-e-s en tant que tels et les qualifient à tort d'"indépendants". Le Conseil fédéral doit veiller à ce que les employé-e-s concernés aient accès à des aides par le biais d'un fonds de secours, car ils ne peuvent pas bénéficier d'instruments tels que le chômage partiel en raison d'omissions délibérées de leur employeur. L'argent doit ensuite être collecté auprès des entreprises plateforme. Les autorités doivent contraindre Uber et les autres entreprises du même type à remplir leurs obligations d'employeur.