Smood doit appliquer les recommandations des autorités

Aujourd’hui a eu lieu une deuxième rencontre des syndicats avec les entreprises Smood et Simple Pay, convoquée par la Conseillère d’Etat genevoise en charge du Département de l’économie et de l’emploi. Elle s’est soldée par un échec. Après avoir été absente la première séance, Smood a finalement accepté de participer à la seconde, mais sans contribuer à une solution au conflit. L’entreprise refuse d’implémenter les recommandations de la CRCT. Unia exige l’application immédiate de ces recommandations par Smood et Simple Pay et l’intervention des autorités cantonales pour garantir le respect de la loi.

Le conflit de travail chez Smood n’est pas encore terminé. Lors de la séance convoquée par la Conseillère d’Etat genevoise Fabienne Fischer, aucune solution n’a été trouvée en raison de la position intransigeante de Smood. L’entreprise refuse d’implémenter les recommandations émises par la Chambre des relations collectives de travail du canton de Genève (CRCT). Le canton a exigé l’application immédiate des dispositions légales en vigueur, soit la Loi sur le travail et le Code des obligations notamment, étant précisé que des procédures administratives sont par ailleurs en cours. Il s’agit notamment du paiement de l’intégralité du temps de travail. Sur les dix recommandations de la CRCT, seulement une a été implémentée par Smood!

Refus d’arbitrage et répression antisyndicale

Smood refuse également de soumettre les recommandations de la CRCT à un arbitrage. Par contre, l’entreprise n’a pas mis fin à la répression antisyndicale. Unia demande la réintégration des trois grévistes licenciés et que Smood mette fin aux actions antisyndicales. En particulier, Smood doit garantir à tous les grévistes le même nombre d’heures de travail qu’avant la grève.

Les autorités doivent intervenir

Unia salue le fait que les autorités genevoises exigent de Smood qu’elle se soumette aux règles en vigueur et qu’elles continuent à offrir leurs bons offices pour suivre de près le conflit en cours. Il faut maintenant que Smood mette en œuvre les recommandations émises par la CRCT, et ceci dans toute la Suisse. En outre, Unia demande une action ferme de tous les cantons où la plateforme est active en vue de garantir le respect des règles et dispositions légales qui visent à protéger les salarié-e-s.