Procédures judiciaires contre Smood ouvertes dans quatre cantons

Remise d'une des plaintes par des livreuses et livreurs de Smood

Avec des actions symboliques devant les tribunaux, des livreuses et livreurs de Smood ont déposé les premières requêtes en droit du travail dans quatre cantons de Suisse romande. Leurs prétentions cumulées se montent près de 125 000 francs. Elles portent entre autres sur des heures de travail et des frais non rémunérés.

Chez Smood, les problèmes sont connus depuis longtemps. Ils ont été largement dénoncés avec des actions syndicales et une grève. Smood refuse notamment de rémunérer le personnel en mission pour l’ensemble du temps mis à disposition. Les frais professionnels sont sous-évalués et les indemnités pour travail de nuit ou du dimanche ne sont pas prises en compte.

Des réclamations pour des montants importants

Des actions en justice ont donc été ouvertes dans les cantons de Neuchâtel, Vaud, Genève et Valais. Le montant cumulé des prétentions s’élève à près de 125 000 francs.

Vu le nombre de coursières et coursiers employés par Smood ou en mission pour l’entreprise, ce chiffre donne une idée de l’ampleur énorme des montants dont Smood a profité au détriment de ces travailleuses et des travailleurs.

D’autres livreuses et livreurs ont l’intention d’ouvrir prochainement des procédures similaires.

Il est temps de mettre un terme à cette impunité

Le personnel et Unia comptent sur ces procédures judiciaires pour que Smood et Simple Pay mettent enfin un terme à leurs pratiques inacceptables.

Unia encourage donc le personnel à consigner scrupuleusement les heures travaillées et les frais engagés pour son travail, afin de les faire valoir lors de procédures individuelles devant les tribunaux. Le syndicat soutient ses membres dans ces démarches.