La droite attaque à nouveau la loi sur le travail: Unia dit Non au travail 24 heures sur 24

Contrecarrer la loi sur le travail, c'est faire reculer les droits des employé-e-s.

La Commission de l’économie a décidé de transmettre au Conseil national l’initiative parlementaire du conseiller national PLR Dobler dans une version extrême. Si les salaires de leurs employé-e-s consistent en partie d'actions ou de bonus, les entreprises nouvellement créées pourraient faire fi de multiples protections garanties dans la loi sur le travail. Il est clair qu'Unia va combattre avec vigueur ce projet.

Les protections qui pourraient être ainsi bafouées:

  • l'interdiction du travail du dimanche et du travail de nuit
  • la durée maximale du travail quotidien et hebdomadaire
  • les temps de repos
  • les pauses
  • la prise en compte des travailleurs ayant des obligations familiales
  • les demi-journées de congé
  • la limitation des heures supplémentaires

La commission a supprimé le terme de «start-up» qui était utilisé dans la version initiale. Le projet contourne ainsi la loi sur le travail pour toutes les nouvelles entreprises à partir de leur création, et ce pendant cinq ans!

Il faut défendre la loi sur le travail!

La loi sur le travail vise à protéger les employé-e-s. Elle garantit un minimum de repos et de temps pour les contacts sociaux. Le travail du dimanche et le travail de nuit ne mettent pas seulement en danger les familles, les relations avec les enfants, les relations familiales et de voisinage: la santé en souffre aussi!

Une modification de la loi est inutile

Le congé du dimanche et le repos de nuit doivent être préservés pour l’ensemble de la société. Le travail dominical ou nocturne doit être autorisé uniquement dans des cas justifiés, comme c'est le cas aujourd’hui.

Les entreprises obtiennent une autorisation exceptionnelle en cas de besoin urgent ou lorsque le travail du dimanche est indispensable techniquement ou économiquement. Ces dispositions suffisent. L’extension du travail dominical et nocturne comporte de grands risques. C’est pourquoi nous demandons au Conseil national de rejeter ce projet.

Unia s’engage aussi avec l’Alliance pour le dimanche contre la remise en cause du repos dominical. Cette alliance est également opposée à l’initiative Dobler.