Travail de nuit et du dimanche: priorité à la protection de la santé

De bonnes conditions de travail sont essentielles et à ne pas perdre de vue dans la transition énergétique!

Le parlement a affaibli l'ordonnance qui régit le travail de nuit et du dimanche. Unia exige une interprétation restrictive des exceptions prévues. La protection de la santé des salarié-e-s doit avoir la priorité absolue.

Les partis bourgeois et les employeurs ne manquent pas une occasion de déréglementer la loi sur le travail et de détériorer les conditions de travail.

Il y a un an, profitant d'une prétendue menace de pénurie d'énergie, ils ont affaibli les dispositions relatives au travail de nuit et du dimanche. Désormais, les situations de pénurie d'énergie sont considérées explicitement comme un besoin urgent pour le travail nocturne et dominical. La modification est entrée en vigueur le 1er avril 2024.

Pour une interprétation restrictive

Le travail de nuit et du dimanche est un danger pour la santé des salarié-e-s. On ne peut y recourir que de manière extrêmement restrictive. Selon l'article 48 de la loi sur le travail, les travailleuses et travailleurs doivent être consultés lors de toute modification des horaires de travail. Cela vaut également pour ces situations exceptionnelles.

Organiser la transition énergétique dans l'intérêt des salarié-e-s

La position d'Unia est claire: au lieu de reporter sur les salarié-e-s les incertitudes liées à la dépendance persistante aux combustibles fossiles, la Suisse serait mieux inspirée de faire avancer résolument le tournant énergétique et de l'organiser activement. Un élément important de cette transformation est d'offrir de bonnes conditions de travail aux travailleuses et travailleurs qui mettent effectivement en œuvre ce projet du siècle.