Etude sur les écarts salariaux 2023

Chaque année, Unia publie une étude sur les écarts salariaux dans les plus grandes entreprises suisses. L'écart salarial moyen enre le salaire le plus bas et le plus élevé pour l'année 2022 est de 1:139, ce qui est supérieur au niveau de 2020 et légèrement inférieur à celui de 2021.
L'écart salarial le plus élevé, soit 1:307, se trouve toujours chez Roche. Parmi les dix entreprises présentant l'écart salarial le plus important, celui-ci s'est encore élargi.
Frénésie des dividendes et compensation du renchérissement uniquement pour les étages à moquette
Les bénéfices des entreprises et les distributions de capital aux actionnaires restent à un niveau très élevé. Ils atteignent presque les valeurs de l'année record 2021.
En revanche, les bas salaires ont baissé l'année dernière. Ils ont certes augmenté de près de 1% en termes nominaux, ce qui correspond à peu près à la croissance de la productivité du travail. En revanche, le renchérissement annuel s'est élevé à 2,8%. La perte de salaire réel correspond donc à peu près au recul de 1,9% observé dans l'ensemble de l'économie.
Étude annuelle d’Unia
L'étude examine l'inégalité salariale dans 37 groupes suisses majoritairement cotés en bourse. Elle mesure «l’écart salarial», c'est-à-dire le rapport entre le salaire le plus élevé et le salaire le plus bas versés au sein d'une entre-prise. Elle compare en outre les distributions de capital aux actionnaires avec l'évolution réelle des salaires et place les résultats dans le contexte des développements économiques en général.