Pas d’accord sur le résultat des négociations salariales chez Fenaco

Différentes entreprises comme Landi ou Volg appartiennent à Fenaco.

Les négociations salariales avec Fenaco ont une nouvelle fois échoué. L’offre d’une augmentation de la masse salariale de 2,04 % (avec une partie générale de 1,2 %) est insuffisante. Les syndicats Unia et Syna et les commissions du personnel, après consultation des salarié-e-s, rejettent le résultat.

Au vu de l’énorme besoin de rattrapage de ces dernières années, l’offre de Fenaco est insuffisante et ne permet pas de maintenir le pouvoir d’achat des employé-e-s. Beaucoup ont subi d’importantes pertes de salaire dans le passé, car l’entreprise avait accordé des augmentations trop faibles, uniquement à titre individuel: une part importante du personnel n’en avait pas bénéficié.

Pertes de pouvoir d’achat cumulées

Les syndicats Unia et Syna ont consulté les salarié-e-s, avant et après les négociations salariales, dans plusieurs dizaines d’entreprises Fenaco. Le résultat était sans équivoque: la grande majorité des employé-e-s ont dû supporter cette année des pertes de pouvoir d’achat, parce que Fenaco n’a pas compensé l’augmentation du coût de la vie. Le rejet de l’offre pour les salaires 2024, à nouveau insuffisante, est un signe clair que cela ne peut pas continuer ainsi.

Offre insuffisante, mais au moins une partie générale

Dans les négociations de cette année, Fenaco a proposé une augmentation de la masse salariale de 2,04 pourcent. Sur cette somme, 1,2 pourcent ou au moins 60 francs seraient octroyés de manière générale, le reste à titre individuel à la discrétion de l’entreprise. Il est certes réjouissant que Fenaco ait enfin reconnu la nécessité d’une augmentation générale des salaires et que celle-ci soit plus élevée que la part destinée aux hausses individuelles.

Cependant, la partie générale de l’augmentation qui profite à tous est à nouveau nettement inférieure au renchérissement.

Fenaco pourrait facilement payer plus

Il serait facile pour Fenaco d’éviter au moins les pertes de pouvoir d’achat de ses salarié-e-s. Avec plus de deux milliards de francs de capitaux propres, l’entreprise dispose d’une solide base financière. Ce qui manque, c’est la volonté de faire participer les salarié-e-s de manière appropriée à la bonne marche des affaires.

Les syndicats Unia et Syna continueront à s’engager avec leurs membres dans les négociations CCT à venir pour des améliorations substantielles.